J’ai
toujours soutenu la thèse voulant que l’industrie agro-alimentaire est la
première marche vers une industrialisation plus diversifiée d’un pays. Désormais,
l’industrie laitière et toutes les activités qui lui sont connexes est un socle
solide aujourd’hui en Tunisie. Mais, l’amont laitier reste très fragile et on
peine à le restructurer à cause de l’absence d’une vision et d’une réelle volonté
politique pour appliquer les diverses recommandations d’experts nationaux et
internationaux.
L’organisation
de l’amont laitier et sa professionnalisation demeurent deux exercices complexes
pour les décideurs politiques mais restent un cap salutaire duquel on ne doit
pas dévier à la veille des négociations sur l’ALECA. Les promesses d’aides, de
dons et d’investissements issus du forum « Tunisia 2020 » doivent
profiter aux diverses productions agricoles en général et à la production
laitière en particulier permettant d’assurer aujourd’hui en Tunisie un revenu
mensuel décent si elle est bien conduite.
Mettre
en place dans certaines régions défavorisées de la Tunisie les mécanismes
financiers et administratifs adéquats pour s’installer en tant qu’éleveurs
laitiers est de nature à permettre aux jeunes d’emprunter des voies moins
tortueuses que celles de la contrebande et/ou du terrorisme.
A
suivre…