mercredi 30 novembre 2016

Et si le salut venait du lait ?

J’ai toujours soutenu la thèse voulant que l’industrie agro-alimentaire est la première marche vers une industrialisation plus diversifiée d’un pays. Désormais, l’industrie laitière et toutes les activités qui lui sont connexes est un socle solide aujourd’hui en Tunisie. Mais, l’amont laitier reste très fragile et on peine à le restructurer à cause de l’absence d’une vision et d’une réelle volonté politique pour appliquer les diverses recommandations d’experts nationaux et internationaux.
L’organisation de l’amont laitier et sa professionnalisation demeurent deux exercices complexes pour les décideurs politiques mais restent un cap salutaire duquel on ne doit pas dévier à la veille des négociations sur l’ALECA. Les promesses d’aides, de dons et d’investissements issus du forum « Tunisia 2020 » doivent profiter aux diverses productions agricoles en général et à la production laitière en particulier permettant d’assurer aujourd’hui en Tunisie un revenu mensuel décent si elle est bien conduite.
Mettre en place dans certaines régions défavorisées de la Tunisie les mécanismes financiers et administratifs adéquats pour s’installer en tant qu’éleveurs laitiers est de nature à permettre aux jeunes d’emprunter des voies moins tortueuses que celles de la contrebande et/ou du terrorisme.

A suivre…

1 commentaire:

Abdelkrim Bessadok a dit…

Très belle réflexion, à suivre, et merci de l'avoir partagé.