mardi 11 décembre 2007

Augmentation du coût des aliments concentrés simples : Orge

Le cours à l’échelle nationale et internationale de l’orge vient de flamber. Il est passé en 24 heures de 280 Dt/tonne (environ 215 $ US/tonne) à 470 Dt/tonne (environ 362 $ US/tonne) soit une augmentation de 68 %. Ce nouveau prix est encore inférieur au cours international qui a atteint les 793 Dt/tonne (environ 610 $ US/tonne) rendu au port de Tunis.

La première incidence de cette flambée est une augmentation de 40 Dt/tonne (environ 31 $ US/tonne) du prix de vente des aliments composés destinés à l’alimentation des bovins laitiers. Cette augmentation se traduit par une augmentation du coût de production du lait de 20 Dt/tonne.

Cette flambée perturbe de nouveau un système de production déjà fragilisé par les dernières hausses des prix des aliments et de l’énergie. Ce système n’a pas pu trouver son équilibre malgré une substantielle augmentation du prix de vente chez le producteur (+20% par rapport au prix minimum garanti appliqué durant le premier trimestre de 2007). Mais malgré cette augmentation les coûts de production dans plusieurs bassins laitiers importants ne sont pas couvert par les tarifs appliqués.

Le moment ne serait-il pas opportun pour que les pouvoirs publics sauvent toute une filière et annoncent finalement la libéralisation du prix du lait de boisson?

3 commentaires:

baz2x1 a dit…

Une libérisation du prix! Parce que vous pensez que 850 millimes le litre (si tu en trouve) est pas assez chère pour notre niveau de vie. N'oublie pas qu'une famille avec enfants consomme en moyenne 2 litres par jour. Laisser les produits élémentaires sans contrôle de l'état et la famine s'installera chez nous.
Reste encore la solution d'augmentation des salaires c en rêves
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Blog Laitier Tunisien a dit…

@baz2x1: Nous sommes conscient que le pouvoir d'achat du tunisien a pris un sérieux coup en 2007 avec toutes les augmentations qui ont touché plusieurs produits de base, néanmoins on ne peut pas isoler la Tunisie de toute une conjoncture internationale caractérisée par une hausse dans plusieurs secteurs économiques vitaux : hydrocarbure, céréales,...

Si la libéralisation n'a pas lieu très prochainement on risque de ne plus trouver des éleveurs motivés pour la production du lait et ne plus voir cette denrée essentielle sur nos tables.

BEN GAYESS a dit…

La fluctuation du prix des matières premières des aliments concentrés,la hausse constante des coûts de production des fourrages en vert et grossiers(charges de structures et opérationnelles)sont les déterminants du coût de production du litre de lait.Ce dernier est variable aussi selon les régions et les types d'exploitation.Une politique ne prenant pas en considération ces facteurs,lors de la fixation du prix,ne peut être que discriminatoire!