lundi 18 mai 2015

Centres Steppique et Littoral : Lorsque le ruminant est conduit comme un monogastrique avec le silence complice des différents intervenants…


Il est de notoriété publique que la quasi-totalité des élevages hors sole fourragère sont largement tributaires des aliments composés industriels ou fermiers. La Tunisie ne fait pas l’exception.
Cependant, l’exception tunisienne réside dans le fait que :


i) le contrôle de l’origine et de la qualité de ces aliments composés reste laxiste,

ii) les quantités distribuées n’obéissent qu’au degré de cupidité de commerciaux peu scrupuleux, qui vont jusqu’à inviter des pseudo experts étrangers pour recommander des distributions uniquement en 2 reprises de 18 kg et plus par jour…. Au diable les problèmes d’acidose, la richesse de lait en matières utiles et d’infertilité des vaches,

iii) il y a quelque temps un aliment farineux à bas prix et à bas valeur nutritive (le fameux BAM) fait ses ravages dans les gouvernorats limitrophes à l’Algérie, des stocks entiers sont exposés, vendus et troqués au vu et au sus des autorités de tutelle…. Sans aucune réaction de ces dernières. Serait-ce par peur, par manque de moyens, par laxisme? Serait-ce un silence complice? La réponse importe peu. Le diagnostic est là : Un cheptel qui souffre, des éleveurs qui souffrent et des industriels qui souffrent…

Messieurs les officiels, il est grand temps de prendre le taureau par les cornes…


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