Il est de notoriété publique que la quasi-totalité des élevages hors sole fourragère sont largement tributaires des aliments composés industriels ou fermiers. La Tunisie ne fait pas l’exception.
Cependant, l’exception
tunisienne réside dans le fait que :
i) le contrôle de l’origine et de la qualité de ces
aliments composés reste laxiste,
ii) les quantités distribuées n’obéissent qu’au degré
de cupidité de commerciaux peu scrupuleux, qui vont jusqu’à inviter des pseudo
experts étrangers pour recommander des distributions uniquement en 2 reprises de
18 kg et plus par jour…. Au diable les problèmes d’acidose, la richesse de lait
en matières utiles et d’infertilité des vaches,
iii) il y a quelque temps un aliment farineux à bas
prix et à bas valeur nutritive (le fameux BAM) fait ses ravages dans les
gouvernorats limitrophes à l’Algérie, des stocks entiers sont exposés, vendus
et troqués au vu et au sus des autorités de tutelle…. Sans aucune réaction de
ces dernières. Serait-ce par peur, par manque de moyens, par laxisme? Serait-ce
un silence complice? La réponse importe peu. Le diagnostic est là : Un
cheptel qui souffre, des éleveurs qui souffrent et des industriels qui
souffrent…
Messieurs les officiels, il est grand temps de
prendre le taureau par les cornes…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire