mardi 4 décembre 2012

Quelles solutions pour le colportage?



Le colportage reste le maillon faible de la filière laitière et l’origine de tous ses maux : fuite fiscale, perte de traçabilité, spéculation durant la basse saison de production, non qualité (à la fois microbiologique et physico-chimique), impossibilité de toute politique de développement de l’amont laitier.

Je reste toujours étonné lorsque des officiels connaissant tous ces maux défendent encore corps et âmes le projet de la mise en place d’un cahier des charges régissant l’activité du colportage et l’attribution d’une carte professionnelle pour les colporteurs.

Ce projet est un mon sens un «mort-né». L’activité du colportage n’est détenue que par une poignée d’individus dans les gouvernorats infestés par ce fléau. On trouve des instituteurs, des officiels, des collecteurs, et d’autres qui ont choisi d’investir dans une activité lucrative en achetant quelques camionnettes. 
J’en connais certains qui possèdent jusqu’à 12 camionnettes avec des activités connexes telle que des magasins pour l’agrofourniture (aliments concentrés, DAP,…).

Pourtant les solutions existent si, uniquement, l’aspect social de l’activité intéresse les autorités de tutelle : subventionner le froid à la ferme par le biais de mini-tank collectifs ou les salles de traite collectives en intéressant les collecteurs, les producteurs, et en recyclant les colporteurs en «mini-collecteurs».
 
Ça mérite une réflexion collective, n’est ce pas ?

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